
C’est en regardant le film il y a quelques temps de ça que j’ai eu envie de lire ce premier tome d’une trilogie… en 5 volumes. Puis l’acte d’achat est venu après lecture de la chronique de Xapur l’été dernier. Je pensais vraiment le lire dans la foulée, mais mes envies en ont décidé autrement. Il aura fallut un an avant qu’il ne ressorte de ma bibliothèque.
« Comment garder tout son flegme quand on apprend dans la même journée: que sa maison va être abattue dans la minute pour laisser place à une déviation d’autoroute; que la Terre va être détruite d’ici deux minutes, se trouvant, coïncidence malheureuse, sur le tracé d’une future voie express intergalactique; que son meilleur ami, certes délicieusement décalé, est en fait un astrostoppeur natif de Bételgeuse, et s’apprête à vous entraîner aux confins de la galaxie? Pas de panique! Car Arthur Dent, un Anglais extraordinairement moyen, pourra compter sur le fabuleux Guide du voyageur galactique pour l’accompagner dans ses extraordinaires dérapages spatiaux moyennement contrôlés. »
« Un roman complètement barré ! » voilà la première impression qui m’est venue lorsque j’ai refermé ce livre. Un récit où l’absurde côtoie le loufoque, où l’on se demande ce que l’auteur avait pris et s’il n’avait pas bon nombre d’hallucinations. Mais au final c’est indéniablement drôle et savoureux.
Arthur Dent, héros malgré lui, pourrait donner un sentiment de déjà vu, mais il n’en est rien. Le côté Monthy Pithon est bien présent et agréable. J’ai aussi un peu pensé au Cimetière des astronefs de Michel Pagel par moment, à la lecture de certains jeux de mots.
Douglas Adams joue et accumule les idées étonnantes pour notre plus grand bonheur. Le générateur d’improbabilité est une idée géniale ! Le robot dépressif, Marvin, également.
Adams va sûrement un peu loin par moment dans l’absurdité, qu’il s’agisse des situations ou des dialogues, au risque de perdre son lecteur. Mais on raccroche rapidement et on se remet à sourire bêtement à la lecture de cette aventure galactique.
Un seul regret, que Zaphod ne soit pas aussi déjanté que dans la version ciné. Mais c’est vraiment un détail, j’ai hâte de lire la suite 😉
Content de voir que ça t’a plu, il faut vraiment adhérer à ce type d’humour… pour le film aussi, d’ailleurs !
Oui je suis complètement d’accord. On aime ou pas, je ne crois pas qu’il y ait un juste milieu. Mais si on ne lit pas le roman il faut voir le film rien que pour Sam Rockwell dans le rôle de Zaphod 😀
Une lecture à tenter ! Je ne suis pas forcément fana de light-SF/fantasy mais j’aime beaucoup l’absurde et l’humour Monthy Pithon alors…
Ah dans ce cas là, il ne faut pas hésiter. 😉